Le chavirement, le 26 septembre 2002 du «Joola», bateau qui assurait la liaison entre Dakar et Ziguinchor avait fait plus de 1000 victimes. Dix huit ans après, le souvenir demeure vivace.
18 ans. « Le Joola », navire qui assurait la liaison entre Ziguinchor et la capitale sénégalaise chavirait à 40 km aux larges des côtes gambiennes. Le bateau contribuait au désenclavement de la Casamance, région située au Sud du territoire sénégalais. Il aurait selon les conclusions d’une enquête, basculé en pleine mer, au cours d’un violent orage. Pour échapper aux foudres du ciel, la foule des passagers dormant sur les ponts se précipite subitement à bâbord. «Le bateau s’est levé, n’est pas revenu à sa position normale et s’est renversé doucement, tout doucement. Cela s’est passé très vite, le bateau s’est retourné en quelques minutes», témoignera le surlendemain un rescapé français.
Le bilan, sans cesse revu à la hausse, s’élèvera officiellement à 1 863 morts, dont quelque 600 corps seulement seront retrouvés. Au total, 64 personnes auront survécu à ce naufrage considéré comme l’une des plus importantes catastrophes maritimes de l’Histoire en temps de paix.
Aujourd’hui, dix-huit ans jour pour jour après la tragédie, le souvenir demeure vif. Les familles des victimes qui ont toujours évoqué «des négligences liées à la sécurité des passagers et la lenteur des secours» réclament justice. Pour que nul n’oublie cette tragédie, un monument au port de Ziguinchor est également demandé.
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